Maladie de Charcot : "Des résultats très encourageants pour les malades" lors d’un essai clinique promu au CHU de Nîmes

Un essai clinique européen appelé MIROCALS, promu par le CHU de Nîmes, apporte des résultats très prometteurs pour le traitement de la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi connue sous le nom de maladie de Charcot. L’étude, menée entre 2017 et 2019 sur 220 patients nouvellement diagnostiqués, a évalué l’efficacité et la tolérance de faibles doses d’interleukine-2 (IL2LD), une molécule qui module le système immunitaire, en complément du traitement standard par riluzole.


L’essai a montré que l’IL2LD est bien tolérée. Si l’analyse principale n’a pas révélé de bénéfice significatif sur la survie pour l’ensemble des patients, une analyse ciblée sur un sous-groupe (environ 80 % des participants ayant de faibles niveaux d’un biomarqueur neuronal, le pNFH) indique une réduction du risque de décès de plus de 40 %. Cela suggère que la modulation du système immunitaire pourrait ralentir la progression de la maladie chez certains patients.


Ces résultats justifient la poursuite d’essais cliniques de plus grande ampleur pour confirmer l’efficacité de ce traitement. L’IL2LD n’est pas encore autorisée pour la SLA, mais cette avancée ouvre la voie à de nouvelles stratégies thérapeutiques et à l’espoir d’améliorer la vie des personnes atteintes de la maladie de Charcot.